03/10/2014
Festival de la rue Saint Antoine
Ce dimanche 5 octobre 2014,
de 14h à 18h,
À l'occasion du festival de la rue Saint-Antoine,
La parcelle 343 ouvre ses portes à tous passants
pour une ballade dominicale dans le sous bois.
Venez plonger dans l'atmosphère poétique de ce lieu,
et découvrir sa biodiversité urbaine insoupconnée...
Ballades animées par Sarah Harper à 15h et 16h30
Pour plus d'informations:
friches théâtre urbain
01 84 23 42 37
10/06/2014
Et si on s'y perdait, que pourrait-on y glaner pour manger ?
Ce dimanche 15 juin de 10h30 à 12h30
À la parcelle 343 des murs à pêches de Montreuil
friches théâtre urbain
vous propose dans le cadre des 24 heures pour la biodiversité
une promenade animée :
« Les plantes comestibles d’un sous-bois »
En compagnie de Florence Devers, du Muséum national d'Histoire naturelle
© Sarah Harper
Dans l'écosystème local, quel rôle joue cet enchevêtrement de lianes et de ronces, d'arbres à papillons et de bouleaux pionniers, dans ce petit sous-bois laissé tel quel depuis plus de quarante ans?
On peut s'y perdre, on peut y tourner en rond, on y voit tracés les sentiers des renards, on aperçoit des crottes de souris sur les pierres fêlées des murs… un puits, depuis longtemps asséché, le parterre spongieux sous nos pieds. L'odeur des aisselles d'arbres suinte jusqu'à faire éclater des pustules fongiques, des étagères végétales, de minuscules champignons blancs, jaunes, bleuâtres.
Et si on s'y perdait, que pourrait-on y glaner pour manger, boire, ou bien se soigner ?
Presqu’un hectare de friche boisée, préservé depuis tant d’années à explorer en plein milieu de Montreuil ; venez vous balader et déguster des mets à base de plantes sauvages en compagnie de Florence Devers du Muséum national d'Histoire naturelle, et de Sarah Harper de la compagnie friches théâtre urbain,
Pantalons et chaussures fermées indispensables.
Contacts pour vous inscrire :
frichestheatreurbain@gmail.com
01 84 23 42 37
06 30 93 55 62
17/03/2014
JARDINAGE PARTICIPATIF...
05/11/2013
Prochain rendezvous ...Chasse aux champignons
le samedi 9 novembre à 11h
Une ballade à travers la friche boisée en compagnie de ANDRÉ LANTZ - mycologue, suivie d'une dégustation de "saveurs des sous bois".
Mycena galopus, parcelle 343, 16 septembre 2013, photo André Lantz
Scleroderma areolatum parcelle 343, 9 septembre 2013. photo André Lantz
Inscrivez-vous
par mail : parcelle343@gmail.com
ou par téléphone : 01 44 15 96 11
Les russules et les inocybes ne reviendront certainement plus avant l'année prochaine, par contre les tricholomes ne sont pas encore sortis et il se pourrait bien qu’ils soient au rendez-vous. Mais à vrai dire avec eux, rien n’est jamais sûr : Ils n'en font vraiment qu'à leur chapeau! |
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Alors ce 9 novembre, nous tiendrons bon quoiqu’il arrive : des installations inattendues ajouteront du piment à la visite, et pour finir nous partagerons une soupe de champignons. |
18/10/2013
changement de programme : la ballade du 19 octobre est reportée au 9 novembre!
Les champignons sont de grands timides. Quand ils ont appris que des personnes allaient venir leur rendre visite le 19 octobre ils sont tous rentrés sous terre. Eh oui, Les champignons ne se domptent pas! Il y a dix jours à peine il y avait des Tricholoma inocybeoides, des bolets du genre Xerocomus, des mycènes olivâtres et des mycènes à lait blanc sur la parcelle 343... Mais aujourd’hui rien, PLUS RIEN ! Alors, malins, nous repoussons notre rencontre à l’affût de la nature sauvage dans un bois de 40 ans d'histoire et plus … Cette fois, on tente le coup Les russules et les inocybes ne reviendront certainement plus avant l'année prochaine, par contre les tricholomes ne sont pas encore sortis et il se pourrait bien qu’ils soient au rendez-vous. Mais à vrai dire avec eux, rien n’est jamais sûr : Ils n'en font vraiment qu'à leur chapeau! |
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Alors le 9 novembre, nous tiendrons bon quoiqu’il arrive : des installations inattendues ajouteront du piment à la visite, et pour finir nous partagerons une soupe de champignons. Espérant que tout ceux qui avaient préparé leurs bottes seront à nouveau prêts à nous rejoindre pour cette prochaine ballade, nous vous souhaitons à tous un très bon samedi ! |
03/10/2013
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Ce jardin ainsi livré à lui-même depuis plus d'un demi-siècle était devenu extraordinaire et charmant. Les passants d'il y a quarante ans s'arrêtaient dans cette rue pour le contempler, sans se douter des secrets qu'il dérobait derrière ses épaisseurs fraîches et vertes. Plus d'un songeur à cette époque a laissé bien des fois ses yeux et sa pensée pénétrer indiscrètement à travers les barreaux de l'antique grille cadenassée, tordue, branlante, scellée à deux piliers verdis et moussus, bizarrement couronnée d'un fronton d'arabesques indéchiffrables.
Il y avait un banc de pierre dans un coin, une ou deux statues moisies, quelques treillages décloués par le temps pourrissant sur le mur; du reste plus d'allées ni de gazon ; du chiendent partout. Le jardinage était parti, et la nature était revenue. Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre. La fête des giroflées y était splendide. Rien dans ce jardin ne contrariait l'effort sacré des choses vers la vie ; la croissance vénérable était là chez elle. Les arbres s'étaient baissés vers les ronces, les ronces étaient montées vers les arbres, la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui s'épanouit dans l'air, ce qui flotte au vent s'était penché vers ce qui se traîne dans la mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines, s'étaient mêlés, traversés, mariés, confondus ; la végétation, dans un embrassement étroit et profond, avait célébré et accompli là, sous l'oeil satis- fait du créateur, en cet enclos de trois cents pieds carrés, le saint mystère de sa fraternité, symbole de la fraternité humaine. Ce jardin n'était plus un jardin, c'était une broussaille colossale, c'est-à- dire quelque chose qui est impénétrable comme une forêt, peuplé comme une ville, frissonnant comme un nid, sombre comme une cathédrale, odorant comme un bouquet, solitaire comme une tombe, vivant comme une foule.
Le jardin de la rue Plumet, Victor Hugo. LES MISERABLES
12/06/2013
Histoires vécues, histoires imaginées...